Dimanche 27 Fevrier. REFAIRE

C'est drôle de constater que, quand on change un peu son look, ne serait-ce que par un tatouage, on se sent aussi différent de l'intérieur. C'est la même chose, disons, pour un charpentier qui aurait découvert sur son chantier un matériau nouveau grâce auquel il pourrait modifier ses plans et se construire une plus belle maison.

4 commentaires:

lointain hochelage en écho a dit…

Ce sentiment n'est-il pas temporaire? Au final, le tatouage, le piercing, on les oublie, on les intègre. Leur trace si significative au début finit par se fondre, par être avalée parce que nous étions avant la transformation. On croit changer, on fait un statement de changement, on impose aux autres de prendre conscience de ce changement puis un jour, on oublie que tout cet attirail de changement n'a pas toujours été là...

Désenchantement. Oui, certains croient encore aux contes de fées.

Louise-Anar a dit…

Tu me fais y reflechir, que le changement ne tient jamais, comme si on s'évertuait à aller chercher de nouveaux matériaux en vain. Parce que la maison revient toujours à sa forme originelle.

Que le nouveau et l'ancien se fondent, soit. Mais tu crois pas qu'il reste quelque chose du nouveau, ne serait-ce qu'un souvenir, chaque fois que quelqu'un le pointe du doigt.

Louise-Anar a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Une fois que j'ai appris à jouer du piano, je suis devenu mélomane et je n'ai plus jamais écouté la musique de la meme manière.